Aujourd’hui, je vous parle de désir…
Certains courants spirituels le prônent, d’autres le jugent ou le punissent, car l’excès peut amener à la souffrance tout comme la carence peut nous amener à la frustration, la perversité ou la mort.
Il me semble que la sérénité résulte dans l’acceptation de ce qui nous traverse, émotions et pulsions comprises.
Le piège, c’est quand le désir fait place au manque, souvent vécu dans la tension, dans l’anticipation de son assouvissement, tendu vers le moment futur, en tension vers l’extérieur, vers l’autre.
J’ai remarqué qu’en distinguant la « sensation du désir » de « l’objet du désir », il est plus facile de me recentrer et prendre conscience de ce qui se joue.
Je vous invite à accueillir votre ressenti sur ce que vous aimeriez vivre, prenez un instant pour observer vos sensations corporelles, de rester au contact de la force de Vie qui circule en vous et qui vous guide dans les moindres recoins de votre corps…
Cette introspection permet souvent d’éclaircir les sensations et les projections mentales liées au désir.
En reconnaissant vos attentes cachées, la tension se relâche. Le désir peut vivre sans être attaché à ce qui pouvait l’attiser, votre conscience vous a guidé, votre présence vous a permis de relâcher les tensions qui vous attachaient à votre projection.
Le désir devient alors le chemin qui permet de se dévoiler, de sortir de son illusion mentale pour embrasser le plaisir de vivre.